Notre fédération vous partage des informations utiles pour préparer la rentrée avec votre enfant ou votre adolescent.
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Réussir sa rentrée en Marternelle
« Ça y est, c’est le grand saut ! Votre enfant s’apprête à faire sa rentrée en petite section. Une étape très importante pour vous comme pour lui, qui apporte avec elle son lot d’espoirs, de plaisir, mais aussi d’angoisses et d’interrogations. Sa maîtresse saura-t-elle s’occuper de lui ? Saura-t-il s’intégrer, se faire des copains ? Va-t-il bien apprendre ? Comment mange-t-on à la cantine ? Chaque année, les parents se posent toutes ces questions.
Grâce à notre réseau de parents d’élèves dans toute la France, nous avons récolté des témoignages, des astuces pour que vous vous fassiez une idée de ce qui vous attend pour cette rentrée. Nous avons également consulté des experts : pédiatres pédopsychiatres, pour répondre à vos interrogations. »
Apprendre à lire, quelle aventure !
Enjeu principal du CP : la lecture. Quand on sait lire, on le fait sans effort. Pourtant, la lecture est un phénomène complexe. A chaque syllabe, le cerveau réalise des connexions neuronales entre la partie en charge du langage et celle en charge de la vue. En CP, les élèves apprennent peu à peu à faire ces liens. Pas étonnant donc que tous les enfants n’aillent pas au même rythme. Marc enseigne en CP à Nantes (voir p. 18) et il raconte : les élèves de CP progressent d’abord très lentement, puis plus vite la 2e moitié de l’année. En juin, ils sont tous capables de déchiffrer et de comprendre ce qu’ils lisent. Mais entre les deux, il y a des paliers et des petites régressions dont il ne faut pas (trop) s’inquiéter.
Même message dans la bouche de Laurence Garcia, orthophoniste en Normandie (voir p. 34) : elle raconte, amusée, les dizaines d’appels qu’elle reçoit à la Toussaint, des parents inquiets car leur enfant confond encore certains sons. “C’est normal, ils sont en train d’apprendre”, explique-t-elle. « La lecture au quotidien finit par payer »… Encore faut-il le savoir !
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Pour une entrée au collège en toute sérénité
En 6e, le principal enjeu est la prise d’autonomie des enfants. Ils doivent apprendre à organiser seuls leur travail et à s’intégrer dans un univers moins confortable que celui du primaire. Ils ont un professeur par matière et doivent se faire une place dans une cours de récré où ils côtoient les « grands » de 3e, déjà adolescents. “Finalement, on les prépare à leur vie d’adulte : dans leur vie professionnelle, ils devront travailler avec des personnalités très différentes”, dit Cécile, professeur d’histoire à Saint- Denis. Pour cela, le collège prévoit souvent une rentrée décalée pour les 6e et demande aux surveillants de prêter une attention particulière aux plus petits pendant les premières récrés.
L’indulgence règne les premières semaines, pour permettre aux enfants de trouver leurs marques et d’appliquer les nombreuses nouvelles règles. Grâce au réseau PEEP, première communauté de parents d’élèves de France, nous avons récolté ici les informations les plus utiles pour préparer cette transition avec l’enfant. Témoignages et astuces de parents, d’instituteurs et de professionnels de la santé se succèdent dans ce guide.
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Réussir sa scolarité au lycée
« Les lycéens sont souvent idéalistes », constate, un peu amusée, Nadia Karaboulkov, coach en orientation : « ils veulent tous être utiles aux autres, devenir journalistes, travailler dans l’humanitaire. » Mais les parents de leur côté ont un tout autre discours : « il y a le bac à l’horizon et dès la première les épreuves anticipées, explique Martha, je l’ai vue se relâcher en seconde et ça m’angoissait un peu ». Ensuite, il y a le sujet de l’orientation : dès la troisième pour les élèves qui se destinent à un bac pro, et en seconde pour les filières générales et technologiques. « Jusqu’à la veille, il ne savait pas quelle série demander. Nous avions pourtant rencontré un conseiller d’orientation. Il s’est finalement décidé pour une première ES, et il ne regrette pas. Mais quel stress ! » raconte Jean-Luc. Les parents ont parfois tendance à pousser leur enfant, persuadés que son avenir se joue très tôt.
Les lycéens d’aujourd’hui sont donc aussi sous pression : ils savent que le marché du travail n’est pas très accueillant pour les jeunes, même pour les diplômés, et que la concurrence pour être admis dans les meilleures écoles est rude. Il y a parfois un décalage entre ces enjeux qui pèsent sur leurs épaules et leur relative immaturité. Pour Nadia Karaboulkov, coach en orientation, les parents peuvent se rassurer un peu : « tout ne se joue pas à 17 ans. Si pour certains le parcours est tracé : bac avec mention, prépa, grande école, les autres auront des opportunités plus tard. »
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