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COMMUNIQUES DE PRESSE

Restez informés avec la PEEP

CNCPH : non à l’exclusion des associations de parents d’élèves !

La Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) s’étonne de la proposition avancée récemment par Jérémie BOROY, président du CNCPH, de restreindre ce comité à la seule participation de personnes représentantes d'organisations associatives personnellement en situation de handicap.

Redonner une voix et le pouvoir d'agir aux personnes handicapées ne peut être aussi restrictif et selon les parents de la PEEP, instituerait une forme de discrimination, à l'encontre de l’esprit de la convention relative au droit des personnes handicapées de l’ONU et de la loi Handicap de 2005, qui défendent une société inclusive.

Les parents sont la voix des enfants, des élèves, des jeunes porteurs de handicaps et des adultes non oralisants, ils n’imaginent pas être exclus de ce conseil sous prétexte qu'ils ne sont pas eux-mêmes des personnes handicapées.

Les associations de parents, telles que la PEEP, œuvrent au quotidien sur tout le territoire pour accompagner les familles et faire en sorte que leur enfant ait une scolarité tenant compte de ses besoins éducatifs. C’est aussi grâce à ces associations que bon nombre de nos concitoyens sortent de l'invisibilité, de la maltraitance sanitaire, médico-sociale et scolaire.

Qui portera la parole des enfants en situation de handicap si elles sont exclues du Conseil national consultatif des personnes handicapées ?

La Peep souhaite que les Fédérations et associations de parents restent partie prenante de cette instance, jusqu’à présent riche de sa diversité et à l’image de la société que nous voulons construire pour nos enfants.

Fédération PEEP, le 2 mars 2023

La PEEP, plus que jamais engagée pour une Ecole laïque et républicaine

Fondée il y a un siècle, la fédération Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP) affirme son « attachement à la laïcité de l’enseignement », principe fondateur de l'École républicaine, depuis les lois Ferry (1882) et Goblet (1886). Il est établi par la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905.

Inscrite à l'article premier de la Constitution française et à l’article premier des statuts de la Fédération PEEP, la laïcité garantit la liberté de conscience et protège la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle assure le respect de toutes les croyances et l'égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction de religion. Elle protège les élèves de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix.

C’est pourquoi la PEEP est encore et toujours mobilisée en faveur de la promotion des valeurs de la République. Cet engagement se concrétise notamment par la formation de ses parents représentants dans les établissements aussi bien que par son adhésion et sa participation à la mise en œuvre de la charte de la laïcité à l’École.

Les parents PEEP attendent du ministère de l’Education nationale qu’il renforce la formation permanente des enseignant(e)s et examine les propositions d’actions innovantes. Davantage d’actions dédiées au respect des principes de la laïcité devraient être développées ainsi qu’un meilleur suivi des situations liées à cette problématique. Les consignes aux établissements doivent être précises afin d’éviter toutes interprétations locales entraînant une rupture du principe d’équité et une quelconque atteinte au principe de laïcité.

La Fédération PEEP est résolument engagée dans le vivre ensemble à l’école qui favorise la réussite et le bien être des élèves.

«Les écoles doivent rester l’asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas» Jean Zay (ministre de l’Éducation nationale de 1936 à 1939).

Fédération PEEP, le 9 décembre 2022

La sobriété énergétique ne peut se faire au détriment de la santé et de l’avenir des élèves

À l’approche de l’hiver et de la baisse significative des températures, la Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP) souhaite rappeler aux collectivités locales que la santé et l’avenir des élèves ne peuvent être une variable d’ajustement pour lutter contre la crise énergétique et l’inflation.

Les parents sont des citoyens comme les autres et feront évidemment leur part d’effort, mais des conditions environnementales compatibles avec les enseignements doivent être respectées dans les établissements scolaires. Il est inenvisageable de voir des élèves passer plusieurs mois dans les salles de cours avec leurs manteaux et grelottants.

Fournir une polaire par élèves pour compenser l’absence de chauffage suffisant pendant plusieurs mois, comme l’ont annoncé certaines collectivités, est aberrant et révèle à quel point celles-ci sont éloignées de l’école et des établissements d’enseignement bien qu’ils en aient la responsabilité.

Nous regrettons qu’un guide de sobriété énergétique des écoles et établissements scolaires ai été élaboré par le ministère de l’Éducation nationale sans y associer les parents d’élèves. Il est nécessaire de tenir compte des spécificités et de l’usage de chaque salle de chaque établissement en lien avec les équipes pédagogiques et les familles. Il sera également nécessaire de tenir compte des besoins spécifiques des élèves.

Avoir une température suffisante dans les classes pour travailler, sans devoir conserver son manteau ou porter des gants, est essentiel pour permettre une transmission des savoirs dans de bonnes conditions.

La Fédération PEEP refuse que le poids de la crise énergétique et l’inflation pèsent sur les élèves. Elle demande aux collectivités de prendre leurs responsabilités en protégeant la santé et l’avenir des enfants.
 
Paris, mercredi 30 novembre 2022
Fédération PEEP
 

Harcèlement scolaire : luttons ensemble, et chaque jour de l’année !

La PEEP s'associe à la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.

Chaque année, la PEEP dénonce ce fléau qui touche au moins 1 enfant sur 10 dans nos écoles et établissements scolaires, chiffre déjà vertigineux qui ne cesse d'augmenter.

L’utilisation intensive des nouvelles technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), étend le harcèlement entre élèves en dehors de l’enceinte des établissements scolaires.
Le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement sont deux phénomènes dont la concomitance décuple le nombre et la violence des situations.
Aucun répit n'est accordé aux victimes par la diffusion massive et instantanée de rumeurs, d’insultes, de moqueries, nuit et jour.  

Derrière les statistiques, ce sont des enfants, nos enfants, qui souvent souffrent en silence car ils n’osent parler de ces violences subies qui entraîneront des conséquences physiques, psychologiques et scolaires parfois irréversibles. Ce sont de futurs adultes qui resteront marqués par ce terrible phénomène et en ressentiront l’empreinte sur leur vie sociale et professionnelle.

Il ne s'agit pas de se soucier du harcèlement scolaire une journée par an, il faut le combattre tous les jours et tous ensemble : chefs d'établissement, équipes pédagogique, élèves, parents d'élèves et associations.
La PEEP est convaincue que c'est par la coordination de tous ces acteurs et nos actions, aussi bien de prévention que de prise en charge des victimes comme des bourreaux, que nous pourrons enfin faire reculer ce cancer social. Car bien souvent le problème est là : les faits sont minimisés parfois encore niés, les incidents pas toujours traités, les victimes pas toujours écoutées, les familles pas toujours accompagnées, les acteurs pas toujours informés.

Tant que nous ne nous coordonnerons pas plus efficacement, ce combat ne sera pas gagné !

Fédération PEEP, le 10 novembre 2022

Halte aux polémiques injustifiées !

A la lecture du communiqué de presse commun de la fédération nationale des Orthophonistes et du ministère de l’Education nationale publié ce 14 mars 2022, les parents de la PEEP sont choqués et perplexes.

Le communiqué décrit pour commencer l’avènement d’une démarche de coordination facilitée par la création d’un outil. Non-soumis au secret médical, il pourra ainsi aisément circuler entre orthophonistes, familles et équipe éducative. Il sera utile à la planification d’adaptations pédagogiques et d’aménagements nécessaires aussi bien à la scolarité qu’à la passation des examens des élèves concerné(e)s.

Cette volonté de simplification nous semble tout à fait pertinente et bienvenue.

En revanche, la PEEP ne peut que rester abasourdie par l’emploi d’une formulation caricaturale inutilement polémique de ce communiqué, qui ordonne dès son intitulé une « Halte aux demandes injustifiées de bilan orthophonique dans le cadre des aménagements scolaires ». Cette injonction nous semble aux antipodes avec la réalité de terrain vécue par les familles d’enfants porteurs de troubles de l’apprentissage.

La réalité, pour nous, parents, c’est :

- l’absence pour tous les jeunes enfants de dépistage ou de mise en lumière des signes prédictifs d'un trouble du langage par les services de la PMI,
- la carence de médecine scolaire qui ne permet plus d’informer, d'orienter les parents, de suivre l'évolution du bilan, de la rééducation et de se mettre à disposition des professeurs pour leur expliquer les finalités des aménagements pédagogiques préconisés,
- l'absence d'accompagnement des parents qui se retrouvent seuls, ne comprennent pas tous les enjeux d'une rééducation orthophonique et doivent se rendre disponibles, quand l'employeur le permet, pour venir chercher leur enfant et l’accompagner en rééducation,
- la prescription d’un bilan orthophonique par un(e) professionnel(le) de santé, pas une demande impulsive ou irraisonnée des familles
- enfin, l’attente jusqu’à 18 mois dans certains départements pour obtenir un rendez-vous pour un bilan orthophonique.

…On est loin d’une demande de confort en vue des examens !

Ne peut-on mettre en place une démarche de simplification parfaitement louable sans jeter l’opprobre sur les familles et les professionnel(le)s de la santé scolaire !?

Les premières suivent déjà un véritable parcours du combattant pour que soient prises en compte les difficultés de leur enfant. Les seconds, de plus en plus rares, ont le mérite d’être encore auprès de nos jeunes mais voient ainsi leur pratique désavouée par leur propre ministère.

Cette culpabilisation absurde serait-elle un écran de fumée pour masquer une réalité peu reluisante ?

La Fédération PEEP, le 15 mars 2022

Allègement du protocole sanitaire, ... Et pour les parents ?

La PEEP accueille favorablement l’allègement du protocole sanitaire pour les élèves du primaire annoncé ce jour par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, faisant suite à la concertation avec les syndicats enseignants et les fédérations de parents d’élèves.

Cette évolution signifie la fin de certaines contraintes pour les élèves et le personnel des écoles (fin du masque à l’extérieur, reprise de toutes les activités sportives en intérieur, abandon de l’attestation sur l’honneur, un seul test exigé à J+2).

En revanche, la PEEP reste vigilante et souhaite que la représentation démocratique des parents d’élèves au sein des établissements scolaires reprenne toute sa place en présentiel.

Nous attendons également que les réunions parents-professeur(e)s, si précieuses à une communication bénéfique pour la scolarité de nos enfants soient rétablies.

La PEEP espère que l’amélioration des conditions sanitaires permettra rapidement l’abandon du port du masque en intérieur, notamment pour les plus jeunes.

Fédération PEEP, le 11 février 2022

Maintien des épreuves de spécialités, la PEEP aux côtés des lycéens

La PEEP était auditionnée ce jour par le ministère de l’Éducation nationale pour porter la voix des parents de lycéens adhérents à la PEEP.
En amont, la Fédération avait interrogé les adhérents concernés sur le report des épreuves des enseignements de spécialités. Ayant à l’esprit les échéances de Parcoursup, les familles soutiennent le maintien de ces épreuves au mois de mars, mais en préconisant des aménagements.
Ces adaptations pourraient se traduire pour les lycéens par la possibilité de faire un choix parmi plusieurs sujets couvrant l'intégralité du programme et de bénéficier d’un accompagnement renforcé.
La PEEP est une nouvelle fois aux côtés des familles et soutient la position des lycéens qui se sont déjà exprimés en ce sens auprès du ministre.
Nous devons garder à l’esprit l’intérêt des élèves, les soutenir en évitant d’ajouter tout stress et pression inutile à une génération qui a besoin de retrouver de la stabilité dans la lisibilité de son parcours.

Fédération PEEP, le 24 janvier 2022
 

La grève, vraiment la seule solution ?

Plusieurs syndicats des enseignants et personnels ont lancé un appel à la grève le jeudi 13 janvier prochain, période estimée du pic de la vague du variant Omicron de la Covid-19.

La PEEP comprend les difficultés et partage nombre des inquiétudes des personnels des écoles et des établissements scolaires. Les parents sont tout aussi épuisés et partagent leurs revendications, au regard, d’une part de la publication particulièrement tardive d’un protocole sanitaire complexe à mettre en œuvre et, d’autre part, d’un manque de concertation avec les syndicats enseignants et fédération de parents d’élèves.

Les parents déplorent la lourdeur d’un protocole sanitaire très compliqué à gérer pour les familles et particulièrement éprouvant pour leurs enfants.

Cependant, l’école se doit de rester ouverte.

Au vu de la situation épidémique, une nouvelle fermeture des classes au premier cas entraînerait rapidement une fermeture massive des écoles et des établissements scolaires occasionnant bien trop de dommages pour les élèves, qui endurent malheureusement cette situation depuis plus deux ans.

Trop d’entre eux paient déjà le prix fort en connaissant de grandes difficultés d’apprentissage.

Tout doit donc être fait pour assurer la sécurité sanitaire des élèves et des personnels.

Notre fédération le demande depuis des semaines : il faut installer des capteurs de CO2, fournir des masques FFP2 aux enseignants de maternelle et aux plus fragiles, déployer des capacités massives de tests dans les écoles, en s’appuyant sur des acteurs de terrain et en y affectant plus de moyens.

La PEEP appelle donc les collectivités à prendre leurs responsabilités sans plus attendre et le ministère de l’Éducation nationale à établir davantage de clarté et de concertation avec les différents acteurs de la communauté éducative, pour assurer des écoles et des établissements ouverts en toute sécurité.

Fédération PEEP, le 10 janvier 2022

Tests Covid : la PEEP réclame des moyens et des actes

Finie la fermeture de classes, mais des tests massifs. Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé ce jour que lorsqu’un cas positif de Covid sera détecté dans une école primaire, tous les élèves seront systématiquement testés.

La PEEP salue les décisions annoncées et le maintien du protocole sanitaire au niveau 2 permettant aux élèves de poursuivre leur scolarité en classe.

Depuis plusieurs semaines, le ministère annonce la multiplication de distributions d’autotests à destination du personnel et des élèves ou des tests systématiques. La réalité sur le terrain est tout autre et, lors des vagues précédentes, il a été très compliqué d’assurer le « tester-tracer-isoler ».

La PEEP souhaite que ces autotests soient en nombre suffisant pour tester aussi les collégiens et lycéens rapidement lors de suspicion ou de cas positif avéré, pour éviter de compromettre cette nouvelle année scolaire.

Les parents de la PEEP espèrent de même que les collectivités territoriales généraliseront l’installation de capteurs de CO2 et purificateurs d’air.
C’est par tous ces moyens de vigilance qui nous pourrons contrôler cette nouvelle vague épidémique.

Enfin, la PEEP rappelle que c’est aussi par la communication, le dialogue et l’implication de toute la communauté éducative en faveur du respect strict des gestes barrières que nos écoles et établissements scolaires restent ouverts.

Fédération PEEP, le 26 novembre 2021

La Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP) et la Convention des Grandes Écoles (CGE) s’unissent en faveur des jeunes en situation de handicap

Impliquées dans de nombreuses actions portant sur l’éducation, la PEEP et la CGE décident d’engager ensemble un travail d’information auprès des parents afin de favoriser la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur pour les jeunes en situation de handicap.

Première fédération à l’origine du mouvement des parents d’élèves, la PEEP a été créée en 1905 au lycée Carnot de Paris et reconnue d’utilité publique en 1962.

Actrice et interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics, de l’échelon local à l’échelon national, la Fédération PEEP contribue aux débats du monde éducatif. Elle représente les parents d'élèves et défend les intérêts des jeunes dans toutes les instances de concertation où les parents ont une place.

La PEEP s’est mobilisée dès la promulgation de la loi de 2005 en faveur de l’égalité des droits des personnes handicapées afin de soutenir les familles concernées et obtenir les aides et accompagnements nécessaires. Elle s’est dotée pour ce faire d’un groupe de travail dédié « Santé Prévention » (le GSP) et d’un réseau de référents sur le territoire national.

La Fédération PEEP a également une section spécifiquement dédiée à l’enseignement supérieur, PEEPSup, pour informer et former ses référents PEEP de lycée sur les procédures d’orientation et la préparation de la vie étudiante.

Créée en 1973, la CGE (association loi 1901) comprend 276 membres dont 229 Grandes écoles publiques, privées ou consulaires, françaises ou étrangères, toutes reconnues par l’État.

La CGE participe activement aux réflexions nationales concernant l’enseignement supérieur.

Elle produit des synthèses, études et enquêtes qui font référence au plan national et assure un rôle de représentation de ses membres auprès des pouvoirs publics. La CGE est aussi un organisme accréditeur de formations pour ses membres.

La CGE s’est dotée d’une commission « Diversité et Vie étudiante », ainsi qu’un groupe de travail « Handicap ».

L’égalité des chances dans la réussite scolaire et l’insertion dans l’enseignement supérieur des jeunes à besoins spécifiques étant des objectifs communs aux deux associations, celles-ci se sont rapprochées afin d’engager une coopération au niveau national, académique et départemental.

Fédération PEEP, le 24 novembre 2021

Les élèves aussi ont des droits !

Dans son projet de loi sur la vigilance sanitaire, le gouvernement a fait passer un amendement permettant à tous les chefs d'établissement, ou à la personne qu’il habilite, d'avoir accès à certaines données médicales de leurs élèves.

La PEEP n’ignore pas que la France n’est pas totalement à l’abri d’une reprise de la pandémie comme c’est le cas dans plusieurs pays européens, et ailleurs dans le monde, et souhaite toujours que tout soit mis en œuvre pour que les élèves puissent avoir une scolarité en classe plutôt qu’à la maison. 

Toutefois, les parents ne peuvent pas entendre que n’importe qui ait accès aux données médicales des élèves.

En l’état, la PEEP est opposée à un tel texte qui permet de lire et de recueillir des données sensibles, personnelles et confidentielles. Les élèves sont des citoyens comme les autres et méritent qu'on respecte tous leurs droits, y compris celui du secret médical.

La PEEP souhaite que seuls les personnels médicaux de ces établissements, de l'inspection académique ou du rectorat soient en charge de collecter ces informations auprès de l’ARS si le texte est adopté.

Fédération PEEP, le 22 octobre 2021

Pour un vrai statut des Aesh

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), chargés de les assister en classe, étaient en grève hier pour dénoncer la précarité de leurs conditions de travail, réclamer la hausse de leur salaire et un réel statut de fonctionnaire.

La PEEP souhaite particulièrement souligner le rôle de « veille active » des AESH qui collectent les informations, suivent les enfants au cours de leur scolarité, observent et accompagnent les différents aspects de leur vie sociale et émotionnelle.

La Fédération PEEP insiste sur le fait que les AESH jouent un rôle crucial dans l’apport d’une aide la plus adaptée à la situation des élèves concernés et contribuent grandement à instaurer un fonctionnement de classe structuré et rassurant pour tous les élèves de la classe.

Ils sont un maillon essentiel du « vivre ensemble » au sein d'un établissement scolaire.

La Fédération PEEP demande que ce jeune métier et son référentiel peu attractif soient revus afin que nos enfants soient accompagnés par un personnel ayant reçu une formation de qualité. De plus, l’efficience et l’efficacité des référentiels de fonctions et missions des AESH devront être évalués sur le terrain et ajustés au plus près des besoins.

La Fédération PEEP souhaite enfin une augmentation raisonnée du nombre de ces personnels afin qu'ils puissent donner la pleine mesure de leurs compétences pour les jeunes en situation de handicap.

Fédération PEEP, le 20 octobre 2021

Après 18 mois de pandémie, la place de l’élève à l’école est une priorité !

Les parents d’élèves de la PEEP souhaitent réaffirmer auprès du ministère et des collectivités territoriales les prérequis essentiels à la scolarité de nos enfants pour cette nouvelle année scolaire.

En effet, le ministère doit s’assurer auprès des collectivités que tout est mis en œuvre pour fournir une qualité d’air satisfaisante dans les établissements scolaires, y compris dans les infrastructures sportives et périscolaires. Les représentants de parents PEEP resteront bien entendu vigilants sur les questions de distanciation et mesures barrières dans tous les lieux de vie scolaire de nos enfants.

De même, les représentants de parents PEEP veilleront à l’égal accès à la vaccination pour tous les plus de 12 ans.

La PEEP sera extrêmement vigilante sur la question de la continuité pédagogique pour tous les élèves et notamment pour l’élève dit cas contact qui serait mis en isolement. À ce jour, nous demandons au ministère et aux collectivités territoriales de garantir une réelle mise en application des engagements sur ce sujet.

La PEEP se félicite de l’engagement du Ministre concernant le retour des représentants de parents d’élèves en présentiel dans toutes les instances scolaires. Par ailleurs, les Recteurs ont reçu pour instruction de mettre en place une réunion d’information concernant le protocole sanitaire et le déroulement de l’année scolaire avec les associations de parents de leur académie.

Depuis le tout début de la crise sanitaire, la PEEP n'a eu de cesse d'affirmer que la place de l'élève est à l'Ecole dans des conditions sanitaires garanties. Les parents ne comptent pas négocier pour préserver la santé de leurs enfants. De même, les parents PEEP n'accepteront pas une année scolaire au rabais de plus. Aucun élève ne doit être oublié ou livré à lui-même par l'école de la République.

Fédération PEEP, Paris le 28 août 2021

Pour les parents PEEP, ce baccalauréat n’est pas un diplôme au rabais

La PEEP a soutenu la réforme du lycée qui permet aux élèves de construire progressivement leur parcours personnalisé et les prépare à l’enseignement supérieur. La mise en place a été complexe en raison de la crise sanitaire et de contestations, mais l’esprit de la réforme a été conservé.

Cette réforme permet un rééquilibrage entre l’orientation en Terminale qui ne reposait que sur du contrôle continu (dans Parcoursup) et un baccalauréat auparavant composé uniquement d’épreuves finales. Aujourd’hui, pour l’essentiel, les notes de contrôle continu sont prises en compte pour l’orientation et le Baccalauréat, et redonnent de la cohérence à cette dernière année de lycée.

Les parents d’élèves de la PEEP connaissent les limites du contrôle continu et les injustices qu’il comporte : différences de notation entre les lycées et, encore plus, entre les professeurs d’un même établissement, voire la difficulté de trouver des professeurs remplaçants. La PEEP continuera son action de réflexion et de proposition, et veillera à l’équité entre les lycéens. La PEEP sera également attentive à la valorisation des enseignements technologiques et professionnels et la fin des préjugés qui assignent les filles ou les jeunes de milieu populaire à certaines filières. Toute la communauté éducative, dont les parents élus de la PEEP, doit être au service des élèves afin de les aider au mieux.

Mardi 6 juillet 2021, les lycéens de terminale ont pris connaissance de leurs résultats du Baccalauréat. Ils ont traversé une crise sanitaire inédite, ont perdu parfois des mois de scolarité, ont dû suivre leurs cours en distanciel dans des conditions difficiles. Ce baccalauréat a la valeur de leur travail et des épreuves qu’ils ont traversées et n’est en aucun cas un diplôme au rabais. Il appartient maintenant aux établissements de l’enseignement supérieur de les accueillir et de les accompagner dans leur formation professionnelle.

Fédération PEEP, Paris le 7 juillet 2021

La PEEP pour un retour en classe à plein temps de tous les collégiens

Les parents d’élèves de la PEEP sont très inquiets de voir le temps de présence au collège de leurs enfants en classes de 4ème et 3ème  toujours réduit de moitié dans 15 départements du territoire. A l’heure où l’on s’apprête à rouvrir cinémas, musées, salles de sports et à autoriser les rassemblements jusqu’à 5 000 personnes, les parents ne comprennent plus qu’aucune annonce sur un proche retour à la normale ne soit évoqué pour les grands collégiens et que cette mesure renforçant les inégalités perdure au regard du recul de l’épidémie, constaté dans les départements concernés.

Fédération PEEP, Paris le 18 mai 2021

La Peep demande une mobilisation de tous, pour une reprise sécurisée

La crise sanitaire affecte le monde entier depuis plus d’un an et notre jeunesse n’est malheureusement pas épargnée. Lors des premiers confinements, les parents d’élèves se sont bien évidemment inquiétés, tant pour la santé de leurs enfants que du risque important de décrochage scolaire.

Nous constatons aujourd’hui que les élèves et les étudiants sont touchés plus profondément que ce qui avait été anticipé. Ils ont largement perdu de leur vie sociale, culturelle et sportive si nécessaire à leur épanouissement.

Même si grâce à l’effort commun, il a été possible de préserver la scolarité des élèves du primaire et du collège, beaucoup de lycéens et d'étudiants n’ont pu bénéficier que d’une scolarité en présentiel très réduite. La crise nous l’a confirmé : les moyens technologiques ne font pas tout, à eux seuls. L'école, c’est non seulement des élèves, des enseignants, des personnels administratifs et techniques, les collectivités concernées mais également des finalités et objectifs partagés ainsi que la richesse et la pertinence des interactions qui s'y jouent.

Nous avons consulté les parents d'élèves ; différentes sensibilités s'expriment, et c'est normal ! Ainsi, en maternelle, élémentaire et collège, 70% des parents souhaitent que leurs enfants retournent à l'école. En lycée, ce taux est de 60% tandis que 40% des sondés préfèrent les modalités en hybridation ou en distanciel.

A l’heure où il est envisagé de rouvrir les lieux culturels, les restaurants... et de maintenir les élections régionales en juin, la PEEP appelle toute la communauté éducative et les pouvoirs publics à continuer de se mobiliser pour trouver ensemble des solutions qui permettront, dans le respect du protocole et des contraintes sanitaires :

aux élèves et étudiants de reprendre le chemin de leurs établissements et vivre une fin d’année scolaire "normale".
la tenue des examens de fin d'année, et le plus possible, selon les modalités prévues.

Fédération PEEP, Paris le 22 avril 2021

Promesse présidentielle de classes à 24 élèves en primaire : La Peep demande que les engagements soient tenus

Comme chaque année à la même époque, les Directions des Services Départementaux de l'Éducation Nationale (DSDEN) réunissent les Conseils Départementaux de l’Education Nationale (CDEN) pour les consulter sur la carte scolaire du 1er degré avant qu’ils ne prennent un arrêté.

Partout en France de nombreuses classes ferment dans le 1er degré, au risque de surcharger les classes restantes à la rentrée de septembre 2021.

En avril 2019, le Président de la République s’était engagé à ce que d’ici la fin de son mandat, les effectifs de toutes les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 hors éducation prioritaire (dont le dédoublement des classes était déjà décidé) soient réduits pour atteindre au maximum 24 élèves par classe. L’objectif étant d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves, de favoriser ainsi la réussite de tous et le vivre ensemble. La PEEP avait salué cette décision.

Or, au vu des cartes scolaires proposées, un grand nombre de départements semblent être dans l’incapacité de tenir cette promesse à la rentrée scolaire de septembre 2021, la dernière de ce quinquennat. Des postes d’enseignants ont été créés mais peinent à être pourvus et malgré les efforts, les moyens attribués aux différentes académies ne semblent pas en mesure de remplir cet objectif essentiel.

La PEEP appelle le ministère de l'Education nationale à mettre tout en œuvre pour tenir les engagements du Président de la République, en allouant les moyens nécessaires afin qu'ils soient honorés dès septembre prochain.

Fédération PEEP, Paris le 15 février 2021

Continuité pédagogique en lycée…et maintenant ?

Le protocole sanitaire, renforcé depuis le 2 novembre 2020, a amené des lycées à mettre en place diverses organisations lorsqu’ils ont jugé impossible de l’appliquer avec les effectifs complets.
De tels dispositifs ne sont malheureusement que des pis-aller par rapport au fonctionnement habituel des cours devant les classes entières. La mise en autonomie des élèves à mi-temps, pratiquée depuis plusieurs semaines, montre des failles et démontre s’il en était besoin que, dans le système actuel, la place des élèves est bien à l’Ecole.

Tous les lycéens n’ont pas encore la maturité suffisante et/ou l’environnement leur  permettant  d’être mis dans une forme d'autonomie à la maison, que ce soit un jour sur deux ou une semaine sur deux. Après un troisième trimestre de l’année scolaire précédente sévèrement affecté par la crise sanitaire, les élèves sont fragilisés et nous craignons les décrochages, en particulier de ceux qui passent le nouveau Bac cette année.

Quand les moyens sont octroyés, comme c’est le cas dans certains établissements, les élèves peuvent profiter d’un équipement permettant un enseignement hybride synchrone. Ainsi, les enseignants font cours simultanément aux élèves présents physiquement et à ceux qui se trouvent derrière un ordinateur à la maison.

Nous appelons donc les collectivités territoriales et l’Education nationale à programmer un plan d'équipement des établissements dans toute la France afin de permettre cet enseignement hybride synchrone lorsqu’il n’est pas possible que tous les élèves soient présents en classe. Il est bien entendu qu'il devra s'accompagner d'un autre plan de formation des enseignants et des élèves à cette forme d'enseignement.
En attendant, nous appelons les établissements qui le pourront, comme plusieurs l’ont déjà fait récemment, à reprendre les cours en présentiel à effectif complet dès que possible, sans attendre l'échéance fixée au plus tard au 20 janvier 2021 par le Président de la République.

Fédération PEEP, Paris le 14 décembre 2020

Crise sanitaire : aménagements en lycée

Faisant suite aux demandes diverses émanant notamment d'une partie des personnels de l'éducation, le ministre de l'Education nationale a annoncé le 5 novembre des mesures d’aménagement "hybride" des lycées, avec possibilité de faire cours 50 % en présentiel et 50 % en continuité pédagogique à domicile. Malgré cela, des syndicats maintiennent leur appel à la grève du 10 novembre prochain, demandant notamment que les collèges puissent bénéficier des mêmes mesures.

Jean-Michel Blanquer est revenu ce jour sur ces décisions estimant qu’elles permettent à "chaque établissement d’établir son protocole, car chaque établissement est particulier". Il souhaite néanmoins que les lycées, dans l'idéal, quand ils le peuvent, "gardent 100 % des élèves, 100 % du temps".

En dépit de la mobilisation de nombreuses bonnes volontés, les conditions de déploiement de la continuité pédagogique lors du premier confinement avaient été marquées par de très fortes disparités selon les territoires, les établissements, les enseignants et les familles. Cela avait contribué à générer un accroissement des situations de décrochage scolaire, de détresse morale et de tensions familiales.

A la PEEP, nous demandons que dans les établissements qui feront le choix d'un 50/50, la mise en place de la continuité pédagogique se fasse dans des conditions (notamment pédagogiques, organisationnelles et matérielles) qui garantissent de manière effective que tous les élèves bénéficient d'une prise en charge efficace et de qualité.

Fédération PEEP, Paris, le 6 novembre 2020

Drame à Conflans-Sainte-Honorine. La PEEP, sous le choc, témoigne de sa compassion

Suite à la tragédie qui s'est déroulée hier à Conflans-Sainte-Honorine (78) et qui a coûté la vie à un professeur d'Histoire, père de famille de 47 ans, la fédération PEEP condamne avec la plus grande fermeté cet acte de barbarie.

Elle tient à exprimer son immense tristesse et sa solidarité avec la famille de cet enseignant ainsi qu'avec tous les personnels, élèves et parents d'élèves du collège Bois d'Aulne.

En aucun cas, les conflits au sein d'un établissement ne devraient aboutir à une issue aussi tragique. Seuls l'échange et le dialogue sont de mise pour mettre fin aux dissensions ou éventuels malentendus.

Notre fédération nationale de parents d'élèves, son union académique de Versailles, son association départementale des Yvelines ainsi que son association de Conflans-Sainte-Honorine, se tiennent aux côtés de tous les autres membres de la communauté scolaire dont elles sont partie intégrante.

Fédération PEEP, le 17 octobre 2020

Le masque n’est pas une fourniture scolaire comme les autres !

Comme l’a annoncé le ministre de l’Education nationale, pour la sécurité de tous, le port du masque sera obligatoire à la rentrée scolaire pour tous les collégiens et lycéens de France. La fédération PEEP soutient cette mesure ainsi que le respect des gestes barrières, visant à lutter contre la pandémie de Covid-19.

Cependant cette obligation étant une mesure de santé publique, régie par des ordonnances, la question de la prise en charge du coût des masques se pose et interpelle les parents de la PEEP.

En effet, beaucoup de familles aux revenus relativement modestes, dépassant de peu le plafond requis, ne bénéficient pas de l’allocation de rentrée scolaire et donc des 100 € supplémentaires accordés exceptionnellement cette année, qui dans tous les cas ne couvriront pas les frais. Ces familles risquent d’être tentées de se diriger vers l’achat de masques à bas coût, de provenance douteuse et qui ne respectent pas les normes de sécurité, ou encore d'utiliser des masques en tissu sans respecter les protocoles de lavage et de réutilisation et sans tenir compte de leur durée de vie, également limitée ; la motivation principale étant d’échapper à l’exclusion et/ou à une amende de 135 €. Elles seront donc fortement pénalisées au plan de la sécurité sanitaire.

Les professeurs et personnels de l’éducation, ainsi que les salariés en entreprise, n’auront pas à financer leurs propres masques. Pourquoi de nombreuses familles devraient-elles grever leur budget, déjà très serré, pour cette dépense non négligeable et obligatoire ? Il y a là un problème d’équité sociale et territoriale ainsi qu'une inégalité de traitement face à un risque sanitaire.

Non, le masque n’est pas une fourniture scolaire comme les autres mais un dispositif essentiel de santé publique, en temps de pandémie liée à la Covid-19 !

Fédération PEEP, le 25 août 2020

La Peep demande un retour à l'Ecole pour toutes les familles qui le souhaitent

A quelques heures des annonces du Premier ministre et du ministre de l'Education nationale concernant la phase 2 du plan de déconfinement, la Fédération Peep tient à rappeler sa demande que tous les élèves, dont les familles le souhaitent, puissent retrouver le chemin de l'école, du collège et bientôt du lycée.

La réouverture des établissements qui accueillent nos jeunes doit permettre de reprendre les apprentissages, retrouver une vie sociale et un équilibre psychologique et également donner la possibilité aux parents de reprendre une activité professionnelle. La continuité pédagogique à domicile ne peut pas perdurer indéfiniment avec toutes ses conséquences dont le creusement évident des inégalités entre élèves.

Aujourd’hui les parents s’impatientent à raison. Les familles volontaires pour une reprise scolaire par leur enfant, ne trouvent pas toujours satisfaction, loin s'en faut ! Les disparités territoriales sont flagrantes ; ainsi il n'est pas rare de voir deux communes voisines accueillir, l'une 5 élèves par classe et l'autre 14 élèves, sans logique apparente.

En effet, le protocole sanitaire ne suffit pas, à lui seul, à justifier ces différences et incohérences qui pénalisent les familles désireuses d'envoyer leur enfant en classe. Cependant, et pour aller de l'avant, nous demandons une relecture de ce protocole afin que son application soit clarifiée et que chaque famille qui le demandera puisse remettre son enfant, en toute quiétude, à l'école, au collège, au lycée.

La Peep est prête à collaborer avec tous les acteurs de l'éducation nationale et des collectivités locales pour qu’un maximum d’enfants puisse retrouver le chemin de l’école. Tous les acteurs doivent être au rendez-vous pour assurer le bien-être des enfants. Il est urgent d’agir !

La Peep comprend la colère des familles ; elle reste à leur écoute et les accompagnera dans leur demande d'une offre d'accueil élargie.

Fédération PEEP, le 28 mai 2020

La PEEP demande une solution concernant les modalités de l’épreuve orale de français du Baccalauréat

Devant le déroulement parfois chaotique de cette année scolaire, dû notamment aux conditions imposées par la lutte contre le Covid-19, la majorité des parents de la PEEP ayant des enfants en classe de première générale et technologique sont très inquiets du maintien à ce jour des modalités de l'épreuve orale de français du baccalauréat ; celle-ci étant prévue du 26 juin au 4 juillet 2020.

Selon un sondage réalisé du 20 au 22 avril 2020 par la fédération PEEP auprès de ses adhérents, et ayant fait l’objet de 5079 réponses, près des 4/5 des parents des élèves de première technologique et les 2/3 de ceux de la voie générale s'opposent au maintien de cette épreuve selon les modalités actuelles.

En effet, la préparation des textes à présenter à l’épreuve orale a été très inégale selon les établissements et les classes.

Dans la voie générale, 20% des élèves n'ont pas étudié plus de 5 textes sur 15 et 50% d'entre eux n'ont pas étudié plus de 10 textes sur 15.
Dans la voie technologique, 30% des élèves n'ont pas étudié plus de 4 textes sur 12 et 75% d'entre eux n'ont pas étudié plus de 8 textes sur 12.

Par ailleurs, le retour dans les lycées, s’il a lieu, ne se fera pas avant le mois de juin et dans des conditions très incertaines. Les parents d'élèves sont sceptiques quant à un rétablissement rapide de la situation qui garantirait des chances équitables à l'ensemble des candidats.

La PEEP demande qu’une solution équitable, relative aux modalités de l'épreuve orale de français, prévue en juin 2020, soit proposée aux élèves des classes de première générale et technologique.

Fédération PEEP, le 4 mai 2020

Réouverture des écoles, collèges et lycées : propositions de la PEEP

Dans la perspective de la réouverture graduelle des écoles et établissements scolaires à partir du 11 mai prochain, la PEEP souhaite attirer l’attention du ministère de l’Education nationale et des collectivités territoriales concernées sur les prérequis aux yeux des parents.
Ci-dessous les principaux points relevés, la version complète des demandes de la PEEP est ici en lien.

Accueil des élèves :

- Les emplois du temps des fratries, y compris celles des familles recomposées, doivent être alignés lors de la création des demi-groupes dans les classes, au sein de la même école et/ou répartis dans plusieurs écoles maternelles et élémentaires de la ville afin qu’un parent ne soit pas obligé de garder à la maison un enfant pendant que l’autre est à l’école.

- Dans les collèges et lycées, limiter les mouvements d’élèves en leur assignant des salles fixes, tandis que ce sont les enseignants qui changent de salles.

- Veiller aux bonnes conditions de transports en commun ou scolaires.

- Rouvrir la restauration scolaire en respectant les règles sanitaires.

- Assurer l’accueil périscolaire en veillant aux règles sanitaires.

Pour les élèves qui resteront confinés :

- Mettre en place un mode mixte pour permettre aux élèves qui poursuivent le confinement de suivre, si possible en même temps que leurs camarades les cours prodigués dans les établissements par les enseignants.

- Accompagner ces élèves dans leur démarche d’orientation comme cela est fait habituellement dans l’établissement.

Aspect sanitaire :

- Un(e)infirmièr(e) référent(e) et les AESH nécessaires aux élèves dans chaque établissement, équipés pour respecter les impératifs sanitaires actuels.

- La charge financière des fournitures sanitaires ne doit pas peser sur les familles.

- La Commission d'hygiène et de sécurité, où sont représentés les parents d'élèves, doit être saisie au préalable dans tous les collèges et les lycées. Ce dispositif doit être étendu au niveau départemental et académique. Dans le 1er degré, le conseil d’école devra être réuni à distance avant le 11 mai.

Aspect pédagogique :

- Etablir un bilan pédagogique lors du retour et en informer les familles.

- Faire bénéficier les élèves de l’accompagnement des psychologues de l’Education nationale ou du RASED.

- Etablir un cadre équitable pour l’évaluation des élèves qui resteront confinés, notamment pour les classes dont les notes de contrôle continu du 3ème trimestre comptent dans l’obtention de leurs examens.

Associer les parents d’élèves sur l’ensemble des étapes du processus est un prérequis à un retour à l’école dans de bonnes conditions.

Fédération PEEP, le 27 avril 2020

Jeunes en apprentissage : la PEEP demande des garanties pour assurer leur sécurité

La Fédération PEEP tient à attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation très particulière, et bien souvent alarmante, des jeunes en apprentissage pendant cette période de confinement et bientôt de déconfinement.

En effet, les CFA (Centres de Formation d'Apprentis) étant fermés comme tous les établissements scolaires, depuis le 16 mars ; et la continuité pédagogique n'étant pas toujours possible, de nombreux jeunes travaillent chez l'employeur à plein temps, même les semaines où ils sont censés être dans leur CFA, hors de tout suivi par l'enseignant référent et sans convention de stage.

De leur côté, les employeurs, notamment dans le secteur agricole et agro-alimentaire, peuvent trouver une satisfaction à bénéficier d'une main d'œuvre sur laquelle compter, par les temps qui courent, de pénurie de travailleurs saisonniers et/ou étrangers. Ces jeunes, qui subissent une pression supplémentaire - du fait qu'ils cumulent les statuts de salarié et d'élève avec une échéance scolaire - rendent un fier service à la collectivité dans des secteurs considérés comme "prioritaires à la nation".

Il ne faudrait donc surtout pas les oublier lors du déconfinement, annoncé pour le 11 mai, et de la reprise de leurs cours en CFA. Ils doivent, comme tous les autres élèves de France, pouvoir bénéficier de conditions de sécurité optimales avec instauration des gestes barrière et toutes les mesures de précaution nécessaires.

La PEEP, inquiète des risques auxquels sont exposés ces jeunes, souvent mineurs, restera vigilante sur le bon déroulement de leur formation, dans les différentes périodes de l'alternance (au CFA et chez l'employeur), avec toutes les garanties indispensables.

Fédération PEEP, le 27 avril 2020

RETOUR À L’ÉCOLE PROGRESSIF, SUR LA BASE DU VOLONTARIAT DES PARENTS D’ELEVES

La Fédération PEEP souligne l’importance de « recréer du lien avec l’école »

Ce jeudi, l’Elysée a mis en avant le fait que le retour à l’école se ferait progressivement et sur la base du volontariat des parents à partir du 11 mai.

Or, de récents sondages révèlent les inquiétudes de nombreuses familles et la crainte de certains parents à l’idée de remettre leurs enfants à l’école. Pour plus de six Français sur dix (63 %), la réouverture progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai est une mauvaise décision(1).

La PEEP estime que cette décision des autorités constitue une réponse aux nombreux parents qui ont émis de fortes inquiétudes après l’annonce du retour de leurs enfants sur les bancs de l’école à compter du 11 mai. En effet, alors que nous subissons une situation sanitaire exceptionnelle, les différentes annonces concernant le retour à l’école se succèdent, générant chez des milliers de parents des réactions émotionnelles inédites. Les autorités ne pouvaient faire autrement que laisser à ces parents la possibilité de décider de rester confinés avec leurs enfants.

Dans une perspective légale, les parents qui ne souhaitent pas envoyer leurs enfants à l’école devront justifier de la continuité pédagogique. C’est une lourde responsabilité et un engagement fort.

La PEEP tient à souligner que dans ce contexte, les parents, les enfants et les professeurs sont fragilisés. Les liens avec l'école se distendent progressivement au fil des semaines de confinement. Or, ces liens sont essentiels pour construire les individus de demain, les citoyens qui feront notre société. Pour la PEEP, Il faut de toute urgence remédier à cette situation et rappeler à tous que l’école est une chance !

La PEEP appelle également à s'interroger sur les moyens numériques et pédagogiques à mobiliser pour permettre cette continuité des apprentissages en présentiel et en distanciel. Nous ne sommes plus dans l'urgence du confinement, il faut maintenant mettre en place pour les semaines et les mois à venir une instruction de qualité.

La place de l’enfant est à l’école. Il faut rapidement envoyer aux parents les informations précises et les signaux pertinents qui pourront leur redonner confiance.

Fédération PEEP, le 24 avril 2020


(1) Sondage* Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi 23 avril.

À propos de la PEEP
Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public, créée en 1926 par des parents pour des parents. Laïque, indépendante de toute organisation politique, syndicale ou confessionnelle et reconnue d’utilité publique, elle prône la primauté éducative de la famille. Elle est présente de la maternelle à l’université et dans l’enseignement général, technologique, professionnel et agricole.
La PEEP possède un réseau de 2 000 associations de parents d’élèves, indépendantes et actives et représente 200 000 familles en métropole et en outre-mer.

Le contrôle continu, une solution satisfaisante pour le plus grand nombre

Face aux conséquences du confinement imposé par la pandémie de Covid-19 sur la scolarité des élèves français, le ministre de l’Education nationale a exposé ce matin la procédure choisie concernant les diverses épreuves d’examens de cette fin d'année scolaire 2019-2020.

BEP, CAP, BTS, Brevet, Baccalauréat général, technologique et professionnel seront validés intégralement en contrôle continu. Seule l’épreuve orale de français en classe de première sera maintenue.

Les parents de la PEEP reconnaissent le pragmatisme de cette directive qui, si elle ne satisfait pas tous les cas de figure, a le mérite de répondre aux problématiques du plus grand nombre.

Un chantier s’ouvre maintenant ; la PEEP veillera à ce que soient définies des modalités exactes et que des solutions soient trouvées pour les cas particuliers, les besoins spécifiques.

Les épreuves finales ont été annulées entre autres raisons pour ne pas créer d’inégalités, ce principe doit être valable pour tous.

Fédération PEEP, le 3 avril 2020

LA PEEP POUR LA PRISE EN COMPTE DU CONTRÔLE CONTINU

Les parents de la PEEP saluent l'engagement majoritairement bienveillant des professeurs, de la vie scolaire, des personnels de direction, et même de certains élèves, qui œuvrent et contribuent depuis plusieurs semaines pour assurer auprès de nos enfants une continuité pédagogique.

Loin de combler les inégalités existantes, celle-ci a toutefois le mérite de maintenir la plupart des enfants dans une posture d’élève et leur fournit des repères familiers dans une période troublée. C’est pourquoi les notes « sanction », la pression du temps et la charge de travail ne doivent pas s’ajouter à l'angoisse de cet épisode.

Dans le même esprit de bienveillance et de pragmatisme, la PEEP est favorable à la simplification des examens et à la prise en compte du contrôle continu, des notes qui constituent déjà l'essentiel du dossier dans Parcoursup et une bonne part des coefficients des examens du Baccalauréat général, technologique et du Brevet.FIN D'ANNEE SCOLAIRE 2016-2020

Fédération PEEP, le 31 mars 2020

Covid-19 : Les parents d’élèves inquiets demandent davantage de précisions

 La fédération PEEP présente ses plus sincères condoléances à la famille, aux élèves et aux collègues de l’enseignant du collège Jean de la Fontaine de Crépy-en Valois, décédé après avoir été infecté par le virus Covid-19.

Face à la propagation du Covid-19, de nombreux parents s’inquiètent de l’arrivée du virus en France.

La PEEP soutient l’action d’information entamée par le gouvernement, qui demande aux familles dont les enfants reviendraient des zones d’ores et déjà touchées par le virus d’observer une quarantaine de 14 jours avant d’envoyer leurs enfants en crèche, école, collège ou lycée.

Elle enjoint le personnel de l’éducation nationale aussi bien que les familles à la vigilance et au plus grand civisme pour que les recommandations des ministères de la Santé et de l’Education nationale soient respectées afin d’éviter que l’inquiétude ne croisse encore.

La PEEP, en attente sur la question de la continuité des enseignements en cas de développement de la contamination, est sensible à la déclaration du ministre de l’Education nationale, qui se dit prêt à faire face dans l’éventualité de territoires entiers concernés par des mesures de confinement. Le ministère serait prêt à déclencher de l’enseignement à distance « massif ».

Un décret publié le 1er février a annoncé que la Caisse primaire d'assurance maladie assurera l'indemnisation de tous les parents contraints au confinement, sans délai de carence. Très satisfaite de cette mesure, la PEEP déplore cependant un manque de clarté sur l’accès à l’interruption temporaire de travail, puisque le texte expose aussi que seul le médecin agréé par l’Agence régionale de Santé pourra délivrer l’ITT, pas le médecin traitant.

La PEEP demande qu’une information claire soit diffusée décrivant les démarches à effectuer pour un parent ou un enfant en cas de soupçon d’infection.

Fédération PEEP, le 27 février 2020

E3C : la PEEP souhaite l’apaisement

En Isère, comme partout en France, les épreuves dites E3C (Épreuves Communes de Contrôle Continu), ont été mises en place pour les élèves de première.

La PEEP Isère constate une opposition à cette réforme de la part de certains enseignants et cela a pour conséquence, parfois, le report des épreuves.

Il est légitime pour les enseignants de faire grève pour manifester leurs oppositions ; néanmoins la PEEP souhaite que tous les élèves puissent composer leurs épreuves dans la sérénité après un semestre de travail et de préparation.

Les lycées « les Eaux claires », « Pierre Béghin » et « Aristide Bergès » font face à des intrusions d’élèves qui n’hésitent pas à faire usage de la violence pour bloquer le déroulement des E3C.

La PEEP Isère dénonce et condamne ces agissements qui sont inacceptables et choquent les parents et les élèves. Elle appelle tous les parents à être vigilants face à ces actes violents et à poursuivre voire engager le dialogue avec leurs enfants.

Quelles que soient les motivations des syndicats enseignants, la PEEP encourage chaque membre de la communauté éducative à apaiser la situation afin que les élèves poursuivent leur scolarité dans un climat de bienveillance propice à la réussite de chacun.

Dans nombre d’établissements de l’Isère ( 96%) les épreuves se sont passées dans de bonnes conditions et nous saluons à ce titre les équipes enseignantes, les chefs d’établissements, la directrice académique ainsi que tous les personnels qui œuvrent pour la bonne conduite de celles-ci.

Nous comprenons l’inquiétude des parents et leurs interrogations sur la mise en place de ces épreuves et restons à leur disposition et à leur écoute pour les renseigner et les accompagner.

Nous demandons également au gouvernement de renforcer le dialogue avec tous les partenaires afin de construire ensemble l’Ecole de demain pour que chaque élève trace le chemin de sa réussite.

PEEP Isère, le 28 janvier 2020

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La PEEP est une association de parents d'élèves créée par des parents soucieux avant tout de l'éducation et de l'instruction de leurs enfants. Conscients de l'extrême diversité de leurs origines et de leurs opinions, qui constitue la richesse de leur fédération, ils revendiquent leur indépendance politique, syndicale et religieuse.
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